LES TATOUAGES ÉPHÉMÈRES
On a beaucoup cherché……………..
Vraiment beaucoup……….
Genre….. pendant longtemps……
On a insisté…….
On ne s’est pas découragés…………..
On est un peu têtu.e.s chez Karbone……
`
On lâche rien………
Toute l’équipe s’est mise à chercher…….
Encore……. et encore……..
Parfois on a eu de l’espoir……
Alors on a continué à chercher………..
Sans se décourager………..
………………………………… Vous avez beaucoup cherché ? Nous aussi… et pourtant on a jamais trouvé.
Soyons clairs dès le départ, les tatouages dits éphémères n’existent tout simplement pas. Les professionnels qui vous proposeraient de vous tatouer en vous expliquant que les pigments disparaîtraient au bout de quelques mois, seraient tout simplement malhonnêtes.
Pour l’instant tout pigment injecté sous la peau à l’aide d’une aiguille laissera forcément une trace. Celle-ci peut s’atténuer avec le temps, s’affadir sous l’effet du soleil mais il restera forcément une trace, les pigments ne peuvent pas disparaître par magie. Peut-être qu’un jour des scientifiques réussiront à inventer des pigments éliminables naturellement par le corps mais ce n’est pas encore fait.
La confusion est souvent volontairement entretenue avec l’utilisation de termes vagues et mal définis comme semi-permanent par exemple.
Les seules marques sur la peau qui partent effectivement après quelques jours ou semaines, sont celles qui restent en surface et ne sont pas injectées sous l’épiderme. On peut citer le henné ou le jagua par exemple. Ces deux traditions ancestrales consistent à déposer une pâte ou un gel d’origine végétale sur la peau, de le laisser sécher pour ensuite retirer le surplus et laisser le dessin sur la peau.
Le henné est issu des feuilles de la plante Lawsonia inermis et s’est développé essentiellement au Maghreb, en Afrique, au Moyen-Orient et en Inde. Souvent associé à des événements rituels comme les mariages, c’est une pratique populaire dans les communautés musulmanes et juives par exemple. Le henné peut malgré tout causer des réactions allergiques, il est donc conseillé de faire un petit test sur la peau avant de se lancer dans un motif plus grand. Il est dans tous les cas conseillé de ne jamais utiliser de henné noir qui contient toujours du p-Phénylènediamine, substance désormais interdite par l’UE.
Le jagua, lui, est un fruit issu de l’arbre Genipa Americana qui pousse essentiellement dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud. Là encore, son usage est essentiellement rituel, pour des cérémonies ou des fêtes.
Les décalcomanies reviennent en force
En plus du henné et du jagua, il existe une autre solution pour se poser un motif éphémère sur la peau, le décalcomanie. Réminiscence de l’enfance pour certain.e.s avec les bubble gum d’une célèbre marque, les décalcomanies ont récemment connu un fort revival avec des motifs dessinés par des artistes de tatouage. Les décalcomanies tiennent généralement de quelques jours à une semaine et peuvent éventuellement permettre de tester un motif sur sa peau avant de sauter le pas du tatouage.
Enfin, dernière tendance des motifs éphémères sur la peau : les dessins peints à l’aérographe. Cette technique de peinture permet effectivement d’utiliser des pochoirs assez fins qui peuvent se rapprocher un minimum des motifs de tatouage. Les encres déposées sur la peau à l’aide de l’aérographe tiennent alors entre 2 et 10 jours sur la peau. De plus en plus de sociétés spécialisées dans cette technique se lancent et proposent généralement leurs services sur des événements comme les conventions de tatouage, les EVG etc